Trop de systèmes, trop de coûts, trop de fatigue : l’IA qui libère les cliniques de la paperasse

24 novembre, 2025
Télécharger le rapport complet

Avant de parler d’IA, parlons de la réalité

L’intelligence artificielle est déjà, aujourd’hui, un outil de travail concret, bien ancré dans  le quotidien des professionnel(le)s de la santé. Mais pour comprendre tout son potentiel, il faut d’abord s’interroger sur ce qu’elle vient corriger. Ce qu’elle vient corriger, c’est une tension grandissante autour du temps clinique, cette ressource aussi rare que précieuse. Au Québec, une part croissante de la journée d’un médecin se passe dans le DMÉ, et non auprès des patient(e)s. Lors d’une consultation moyenne de 31 minutes, près des deux tiers sont absorbés par l’écran. 

Ce déséquilibre n’est pas anodin : il épuise, ralentit les soins, fragilise la rentabilité des cliniques et alimente un cycle d’épuisement généralisé. Plus d’1 médecin sur 2 montre aujourd’hui des signes d’épuisement professionnel1. Parallèlement, l’accès aux soins demeure un enjeu national, avec plus d’1 patient(e) sur 5, soit environ 6,5 millions de personnes, n’ayant pas de médecin de famille2. Et pendant que les besoins explosent, les dépenses de santé continuent de croître à un rythme de plus en plus difficile à maîtriser. Pris ensemble, ces défis donnent parfois l’impression d’un casse-tête insoluble. 

C’est là que l’IA clinique prend tout son sens.

Car le défi n’est pas d’ajouter un outil de plus. Il est de récupérer le temps là où il se perd, entre la bureaucratie et les systèmes. Trop souvent, les systèmes censés faciliter le travail absorbent l’attention, fragmentent les soins et monopolisent les ressources. Chaque minute passée à naviguer entre les différentes fenêtres ou à compléter des formulaires est une minute soustraite à la relation, l’échange et l’écoute médecin-patient(e). Tant que ce ratio reste déséquilibré, la qualité des soins en est affectée et le risque d’épuisement augmente. L’IA, bien conçue, bien intégrée, devient alors plus qu’une innovation : elle devient un levier pour rebâtir un modèle de soins durable, humain et performant.

Télécharger le rapport complet

Au cœur du problème : trop de temps passé dans votre DMÉ, et des coûts de pratique qui ne cessent d’augmenter

1. Vous passez plus de temps avec le DMÉ qu’avec vos patient(e)s

Selon une étude de Stanford Medicine1, lors d’une consultation de 31 minutes, plus de 60 % du temps est dédié à interagir avec le DMÉ. C’est plus de temps devant le DMÉ qu’en face du patient. Multipliez cela par 20 visites par jour : le coût d’un DMÉ inefficace devient impossible à ignorer. Chaque minute perdue dans le DMÉ est une minute soustraite au patient. Tant que ce déséquilibre persiste, les équipes cliniques s’essoufflent.

Comment se découpe  vraiment votre journée :

6 h en consultation

  • 4 h avec les patient(e)s : consultation, examen, plan de soins
  • 2 h avec le DMÉ : navigation dans le dossier, rédaction, planification de suivis
  • 2 h avec le DMÉ : navigation dans le dossier, rédaction, planification de suivis

3,6 h hors consultation

  • Gestion des boîtes de réception, résultats, suivis 
  • Formulaires et autres tâches administratives

Ces heures ne se limitent pas à la clinique.  Elles débordent entre deux visites, à l’heure du midi, après une longue journée ou à la maison.

2. Vos frais de pratique ne cessent d’augmenter

 Près de 23 % du revenu des médecins se perd en frais administratifs et indirects3. Sur un revenu brut moyen de 330 000 $, près de 75 000 $ par année ne se rendent jamais au médecin3.

En moyenne : 

≈ 25 000 $ pour la location, l’informatique,  et les fournitures de bureau et médicales 

≈ 50 000 $ en honoraires pour le soutien administratif

Pourquoi le problème persiste et comment MYLE peut faire la différence

Le marché canadien des DMÉ se divise en 2 grandes familles. Aucune, prise isolément, n’apporte aujourd’hui l’innovation clinique  tant attendue.

1. Les DMÉs de première génération

Depuis plus de 15 ans, les médecins canadien(ne)s exercent avec des outils numériques conçus pour des contextes révolus. Ces systèmes, implantés il y a plus d’une décennie, reproduisent le papier à l’écran. Leur architecture technique est datée, leur interface reste souvent rigide, et leur capacité à évoluer se limite à de petits ajustements périphériques qui mettent du temps à voir le jour, en raison de la dette technique que plusieurs d’entre eux traînent. Conçus à la hâte pour reproduire le papier et satisfaire les critères de financement des programmes de subvention de l’époque, ils sont restés rigides et peu évolutifs

Au fil du temps, plusieurs ont été absorbés par de grands groupes dont les DMÉs et la santé ne sont qu’un volet parmi tant d’autres : TELUS (télécommunications), Loblaws (distribution et pharmacie) ou WELL Health (opérateur de cliniques). 

2. Les DMÉs  « émergents »

Attrayants à première vue, ces nouveaux venus misent sur des interfaces soignées et quelques fonctions tape-à-l’œil. Mais, dès qu’on dépasse le pitch de vente et la vidéo marketing, les limites se font sentir.

Ils peinent à soutenir efficacement la complexité du quotidien clinique et leur f iabilité comme leur efficacité déçoivent les équipes sur le terrain. La sécurité et la conformité organisationnelles sont souvent précaires, puisque fort coûteuses pour ces nouvelles entreprises. Avec de petites équipes et des ressources limitées, ces acteurs s’appuient régulièrement sur des outils externes pour combler les manques et accélérer leur développement, ce qui fragmente les processus de travail de même que la pérennité de la solution.

MYLE propose un vrai changement

MYLE occupe une position unique que ni les DMÉs de première génération ni les émergents ne peuvent revendiquer.

 • Une plateforme tout-en-un, moderne et éprouvée : bâtie sur les technologies web les plus récentes, MYLE allie stabilité et agilité. Elle permet d’innover tout en proposant une fondation solide et efficace. Vous obtenez une solution fiable, rapide et en constante évolution.

 • Co-créée avec les clinicien(ne)s du Québec : dès le départ, l’évolution de MYLE s’est appuyée sur les précieux conseils d’un comité médical réunissant médecins et professionnel(le)s de la santé. Chaque itération est guidée par les réalités et la rétroaction du terrain.

 • L’expertise d’une équipe 100 % dédiée au DMÉ : portée par 12 M$+ d’investissement annuel en recherche et développement, MYLE évolue à une vitesse incomparable. Aucune distraction, aucune dilution : uniquement de l’expertise clinique et technologique, dédiée à transformer la santé.

En réduisant le temps que les médecins passent à interagir avec le DMÉ et en transférant les tâches administratives répétitives vers des automatisations propulsées par l’IA, MYLE redonne du temps à ce qui compte le plus : les soins aux patient(e)s. 

Planifier une démo

« Nous avons fondé MEDFAR pour propulser l’excellence et l’efficacité en santé. L’IA nous offre aujourd’hui une chance inouïe de résoudre les enjeux décrits ci-haut. Ce que l’IA rend possible aujourd’hui est, à bien des égards, un rêve devenu réalité. Il s’agit désormais de réaliser les bons investissements, d’être à l’écoute de nos utilisateurs et de rester suffisamment audacieux pour innover là où d’autres n’osent pas. Très bientôt, ce ne sera plus une option : les cliniques devront soit tirer parti de l’IA pour booster leur efficacité, soit risquer de crouler sous le poids de l’inefficacité. » 

—  Elias Farah, PDG, MEDFAR Solutions Cliniques

CritèreDMÉs de première générationDMÉs  émergentsMYLE
Base technologiqueTechnologies dépassées, architecture rigideTechnologies web récentes, mais incomplètesPlateforme web moderne et éprouvée, conçue pour soutenir la croissance clinique
OriginesCréés pour reproduire le papier et répondre à des critères de financementNouveaux venus centrés sur des fonctionnalités  « tap à l’oeil »Conçue avec un comité consultatif de médecins, ancrée dans la réalité clinique
FocusAppartiennent souvent à des groupes où le DMÉ n’est pas au cœur des prioritésPetites équipes, moyens limités, vulnérabilités en termes de conformité et de sécurité fréquentesMission 100 % dédiée au DMÉ : cœur de métier, mission, feuille de route et innovation
Capacité d’innoverFaible, chaque amélioration exigeant des refontes coûteusesPetites équipes, ressources limitées, et défis d’expansion à grande échelleInnovation continue soutenue par plus de 12 M$+ investis chaque année en R&D au Canada
PérennitéStagnation, modernisation complexe et onéreuseVulnérabilité élevée, pérennité souvent incertaineCroissance soutenue, succès et l’innovation continus, avance technologique nette sur la compétition

Pourquoi MYLE occupe une position unique dans ce tournant de l’IA ?

En matière d’IA clinique, MEDFAR fait figure d’exception. Fort de plus de 2 000 transitions de DMÉ et de déploiements en Colombie-Britannique, au Québec et en Ontario, MEDFAR maîtrise les ressorts de la charge administrative, des enjeux de revenus et de la fatigue médicale. La force du scribe IA CoeurWay intégré à MYLE en fait la plateforme d’exception et le levier décisif des cliniques surchargées : elle allège la rédaction des notes, simplifie l’organisation des suivis et réduit le temps passé devant l’écran, loin des patients.

Pour une clinique à la recherche d’une réponse concrète à « trop de systèmes, trop de coûts, trop de fatigue », MYLE est aujourd’hui l’unique solution capable de réellement mettre l’IA au service de votre pratique clinique.

Télécharger le rapport complet

Sources : 

1. How Doctors Feel About Electronic Health Records. Stanford Medicine EHR Poll Presentation, 2023. https://med.stanford.edu/content/dam/sm/ehr/documents/EHR-Poll-Presentation.pdf 

2 Canadian Medical Association (CMA), 2022. “Submission to the House of Commons Standing Committee on Health.” https://www.cma.ca/our-focus/administrative-burden/ facts

3. How much do family physicians make in Canada? MD Financial Management. https://invested.mdm.ca/how-much-do-family-physicians-make-in-canada